Oloron Sainte-Marie est labellisée TEPCV “Territoire à Energie Positive pour la Croissance verte”.
La Ville mène de nombreuses actions en faveur du développement durable, notamment une démarche forte en faveur de la production d’énergies renouvelables.
Cela se constate par la mise en place de panneaux photovoltaïques sur des bâtiments publics.
Mais aussi par le soutien à des initiatives citoyennes ou la souscription par exemple d’un contrat d’énergie 100% renouvelable.
Production d’énergies renouvelables
La ville d’Oloron Sainte-Marie produit elle-même de l’énergie verte, grâce à la mise en place de panneaux photovoltaïques.
Deux bâtiments communaux (le Centre technique municipal et le Trinquet), sont équipés pour produire en autoconsommation, c’est-à-dire qu’ils consomment directement l’énergie produite par les panneaux solaires : le premier site est autosuffisant à 42% et le second à 30%.
A suivre, la ville travaille sur un projet de réseau de chaleur. Les bâtiments qui seraient connectés à ce réseau de chaleur comprendraient deux arrivées d’eau, l’une froide et l’autre chaude. L’eau serait chauffée préalablement via une chaudière collective adaptée aux besoins. Dans un premier temps, vu les investissements à mettre en place, cela pourrait essentiellement intéresser les gros consommateurs, entités publiques et entreprises.
Des partenaires privés se sont déjà faits connaître.
Évidemment, cette chaudière collective fonctionnerait grâce à des sources d’énergie renouvelables multi-énergie : solaire, thermique, bois, géothermie…
FAQ : Développement Durable
Depuis sa création en 2014, l’association HBTE (Haut-Béarn Transition Energétique) œuvre pour les énergies renouvelables locales avec une dimension citoyenne participative. Après le succès de la mise en place d’une centrale photovoltaïque sur l’école d’Eysus, trois autres projets voient le jour sur le territoire : au Pôle technique intercommunal et à la ferme Loustau à Oloron, et à la Maison de santé de Bedous.
La production d’énergie des panneaux n’est pas destinée à alimenter les bâtiments : l’énergie sera revendue à EDF. L’association en attend un béné ce de 4000 à 8000€/an, qui seront réinjectés dans des actions de sensibilisation du grand public sur les sujets de l’énergie.
La démarche est celle d’un projet citoyen et participatif : les habitants du territoire, mais aussi les entreprises locales et les collectivités, sont invités à soutenir le projet en prenant une ou plusieurs parts, à 50€ l’unité, auprès de la SAS.
La communauté de communes a voté une délibération pour soutenir la démarche de HBTE. Ce soutien se matérialise, d’une part par la mise à disposition, pour 25 ans et contre l’euro symbolique, des deux toitures concernées et d’une assistance à maîtrise d’ouvrage, et d’autre part par l’entrée de la CCHB au capital de la SAS à hauteur de 20 000 €, soit 400 parts, maximum.
Vous habitez Oloron centre (Sainte-Marie, Notre Dame ou Sainte Croix) : http://www.sictom-hautbearn.com/collecte/vous-habitez-oloron-sainte-marie-centre/
Vous habitez les quartiers de la première couronne pavillonaire : http://www.sictom-hautbearn.com/collecte/vous-habitez-la-1ere-couronne-pavillonnaire/
Calendrier des collectes : http://www.sictom-hautbearn.com/collecte/calendrier-des-collectes/
Utilisez des sacs de 30 à 50 l maximum
Sortez votre conteneur de préférence lorsqu’il est plein
Sortez-le impérativement la veille au soir du jour de collecte (Les horaires de passages pouvant varier)
Présentez votre conteneur au plus près de la route, en bordure du trottoir, poignée tournée vers la rue.
Rentrez-le après le passage du camion
Attention au stationnement gênant les jours de collecte (Compte tenu des dimensions des véhicules de collecte)
La loi de Transition Énergétique Pour la Croissance Verte (TEPCV) du 22 juillet 2015 prévoyait l’objectif du zéro pesticides pour l’ensemble des espaces publics à compter du 1er janvier 2017. L’objectif phyto zéro se traduit donc par l’interdiction de l’usage des produits phytosanitaires par l’État, les collectivités locales et établissements publics pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts, et les voiries accessibles ou ouvert au public.
De plus, la commercialisation et la détention de produits phytosanitaires à usage non professionnel sont interdites depuis le 1er janvier 2019. Cette mesure concerne tout particulièrement les jardiniers amateurs. A noter que les produits de bio-contrôle, qualifiés à faible risque ou dont l’usage est autorisé dans le cadre de l’agriculture biologique, peuvent être utilisés.
Il a été prouvé que l’usage systématique et répété de produits phyto-pharmaceutiques, tels que les désherbants ou les pesticides chimiques, avait un impact particulièrement nocif sur la santé des écosystèmes et des êtres vivants. Devant ces problématiques il est important de diminuer tant que faire se peut l’usage des intrants chimiques. Ces mesures servent tout autant à protéger les gens qui fréquentent les espaces publics et les particuliers que les agents techniques qui travaillaient jusque là au contact de ces produits.