La ville fournit de nombreux efforts en matière de consommation énergétique :
- isolation et remplacement des menuiseries dans les bâtiments publics
- utilisation de Leds pour l’éclairage public des rues et des espaces sportifs, dans un programme pluriannuel
- adoption d’un contrat d’électricité 100% renouvelable plus vertueux
L’objectif est double : réduire le montant des factures et limiter l’impact sur la planète !
Le remplacement des menuiseries permet d’économiser entre 10 et 15% de consommation énergétique. Des aides existent pour les particuliers : pensez-y ! Renseignements au Service de Rénovation Energétique de l’Habitat Montagne Béarnaise au 05 59 05 95 53 ou par mail à preh@cc-ossau.fr
Par ailleurs, la Ville a aussi en projet de créer, dans le centre-ville, un quartier E+C-, c’est-à-dire à énergie positive et faible impact carbone.
Les agents du service électricité ont remplacé les éclairages industriels de l’Espace Laulhère dont la facture d’électricité avait explosé pour atteindre 14600 €, par des Leds. L’investissement de 5200 € sera très vite amorti et le bénéfice en termes de consommation sera durable.
Maîtrise de l’énergie
La ville d’Oloron Sainte-Marie est passée au 100 % renouvelable pour les besoins électriques de ses bâtiments communaux, soit 91 sites (écoles, etc.) et 124 points d’éclairage public.
En plus de choisir le 100 % renouvelable, la ville d’Oloron s’est engagée dans une démarche de rénovation énergétique et de maîtrise de consommation qui porte ses fruits.
– 12 % de consommation d’électricité en 5 ans grâce aux travaux de rénovation énergétique des bâtiments (reprise de l’isolation, remplacement des menuiseries etc. dans les écoles, à la mairie, etc.)
– 30 % de consommation d’électricité de l’éclairage public en 5 ans grâce à la mise en place de Leds, extinction nocturne, régulateurs de tension, etc.
Quartier E+C_onfluence à énergie positive et faible impact carbone
Le projet E+C-Onfluence a pour objectif l’autonomie énergétique dans le quartier, grâce à la maitrise de l’énergie et la production de l’énergie renouvelable. Forte de cette ambition, la Ville a été retenue à l’appel à projet « Quartier à énergie positive (E+) et à faible impact carbone (C-) » lancé par l’Ademe. C’était une victoire d’autant plus belle qu’il s’agissait d’un appel à projet national où seuls 21 dossiers ont été retenus…
L’accompagnement de l’Ademe permettra à la Ville de lancer son ambitieux projet de faire du quartier de la Confluence, depuis la gare jusqu’à la mairie et à l’école Navarrot, un éco-quartier de pointe au niveau environnemental, avec des aides apportées aux propriétaires et une politique publique volontaire.
Pour mettre en oeuvre une politique si ambitieuse, il faut maîtriser la dépense énergétique sur les bâtiments communaux, ce qui est déjà un défi, mais également sur les bâtiments privés.
Des programmes comme l’OPAH-RU y contribuent. Mais un outil de recherche et développement, le projet MARQ (MAssifier la Rénovation de Quartier) va permettre en plus d’inventorier les bâtiments et leurs besoins spécifiques : avec des conseils spécifiques et des financements adaptés, on pourra réintégrer des logements dans le parc locatif. C’est un enjeu fort de revitalisation urbaine.
FAQ : Développement Durable
Bien sûr ! Plusieurs axes disposent déjà de l’extinction nocturne (1/2 sur la rocade) : c’est un plus pour la faune nocturne et pour les finances
communales !
La Ville généralise la mise en place de Leds avec détecteurs de présence : de 23h à 6h du matin, l’éclairage public est donc coupé sauf présence. Pour le parc Bourdeu situé en centre-ville, la lumière sera plutôt réduite à 20% et seulement entre minuit et 6h, afin de tenir compte de l’activité économique et de la sécurité des biens et des personnes.
L’utilisation de Leds, moins énergivores, réduit la facture !
Attention, en vertu de l’article L 2212-2, 1ère du Code Général des Collectivités Territoriales : Le Maire a pour mission de veiller à la sûreté, et la commodité du passage dans les rues, quais, places et voies publiques, ce qui comprend notamment l’éclairage.
Vous habitez Oloron centre (Sainte-Marie, Notre Dame ou Sainte Croix) : http://www.sictom-hautbearn.com/collecte/vous-habitez-oloron-sainte-marie-centre/
Vous habitez les quartiers de la première couronne pavillonaire : http://www.sictom-hautbearn.com/collecte/vous-habitez-la-1ere-couronne-pavillonnaire/
Calendrier des collectes : http://www.sictom-hautbearn.com/collecte/calendrier-des-collectes/
Utilisez des sacs de 30 à 50 l maximum
Sortez votre conteneur de préférence lorsqu’il est plein
Sortez-le impérativement la veille au soir du jour de collecte (Les horaires de passages pouvant varier)
Présentez votre conteneur au plus près de la route, en bordure du trottoir, poignée tournée vers la rue.
Rentrez-le après le passage du camion
Attention au stationnement gênant les jours de collecte (Compte tenu des dimensions des véhicules de collecte)
La loi de Transition Énergétique Pour la Croissance Verte (TEPCV) du 22 juillet 2015 prévoyait l’objectif du zéro pesticides pour l’ensemble des espaces publics à compter du 1er janvier 2017. L’objectif phyto zéro se traduit donc par l’interdiction de l’usage des produits phytosanitaires par l’État, les collectivités locales et établissements publics pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts, et les voiries accessibles ou ouvert au public.
De plus, la commercialisation et la détention de produits phytosanitaires à usage non professionnel sont interdites depuis le 1er janvier 2019. Cette mesure concerne tout particulièrement les jardiniers amateurs. A noter que les produits de bio-contrôle, qualifiés à faible risque ou dont l’usage est autorisé dans le cadre de l’agriculture biologique, peuvent être utilisés.
Il a été prouvé que l’usage systématique et répété de produits phyto-pharmaceutiques, tels que les désherbants ou les pesticides chimiques, avait un impact particulièrement nocif sur la santé des écosystèmes et des êtres vivants. Devant ces problématiques il est important de diminuer tant que faire se peut l’usage des intrants chimiques. Ces mesures servent tout autant à protéger les gens qui fréquentent les espaces publics et les particuliers que les agents techniques qui travaillaient jusque là au contact de ces produits.