Laurent, Nicolas, Frédo et Didier, les agents du service « maintenance voirie urbaine », effectuent actuellement une rénovation complète de l’escalier qui relie la rue Louis Barthou et la rue Dalmais.
Il s’agit d’un travail manuel et très minutieux. Les engins de chantier ne peuvent en effet pas accéder à ce long escalier de 69 marches. Les agents travaillent donc à la main, selon une méthode traditionnelle avec des galets du gave, pour former un sol en calades qui renforcera le lien architectural avec le quartier Sainte-Croix.
L’aménagement a d’ailleurs été validé par l’Architecte des bâtiments de France, comme le rappelle Brigitte Rossi, adjointe à l’aménagement durable.
Didier Subercaze, l’un des maçons expérimentés des services techniques, explique le procédé. « On décaisse chaque marche à la main, puis on garnit avec du mortier sec. On choisit ensuite les galets et on les place un par un, au maillet. Une laitance cimentée à base de sable jaune vient ensuite fixer la calade. A la fin, on lave au nettoyeur haute pression. »
C’est un travail d’équipe : quand Didier et Laurent forment la calade, Nicolas et Frédéric font des allers et venues entre le camion garé plus haut et leurs collègues, pour enlever les matières décaissées, pré-trier et apporter les galets, le mortier, etc.
Un travail physique pour tous !
Et de nombreuses étapes qui expliquent que Philippe Mendy, chef de service, a prévu de mobiliser son équipe pendant un mois sur ce chantier. « On a la chance d’avoir des maçons avec un grand savoir-faire », précise-t-il, ce savoir-faire permettant de réaliser les travaux en régie.
« C’est une opération d’embellissement du centre-ville et également de sécurisation avec l’ajout d’une main courante et d’un candélabre supplémentaire », ajoute l’adjoint aux services techniques, Jean Contou-Carrère.
L’escalier est actuellement condamné pour permettre sa rénovation : rendez-vous dès mi février pour profiter à nouveau de ce lien embelli !
Qui sont-ils ?
Bravo à Didier Subercaze, Laurent Lacoste-Poublanc, Frédéric Pocq, Nicolas Etchecopar.
