“Mieux d’écrans”, un nouveau dispositif de médiation

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Au terme de plus de deux ans de travail, de préparation du sujet et de sa méthode, d’enregistrement de témoignages et de montage, et de recueil des autorisations liées au droit à l’image, le dispositif de médiation « Mieux d’écrans » est enfin prêt à servir pour les partenaires sociaux du territoire, en particulier les structures jeunesses.

Ce dispositif comprend 4 films de 10’ chacun, réalisés à partir de l’expression des représentations sur les usages et la place des écrans dans les familles.

Les paroles de 39 personnes de 5 à 75 ans ont été recueillies à l’Espace de Vie Sociale, à l’Espace Jéliote, au Jardin Public et au Lycée de Soeix entre le 30 novembre 2021 et le 02 mars 2022.

Les entretiens ont été conduits dans “La Boîte à Images, Boîte à Paroles”. Ce projet réalisé sous l’impulsion du service Jeunesses de la ville d’Oloron Sainte-Marie avec ses différents partenaires éducatifs a été accompagné par Alain Benesty, réalisateur et documentariste de la “Manufacture de l’Image”.

Les films ont été conçus pour créer des échanges sur l’utilisation des écrans auprès de différents publics (jeunes, familles, seniors…). La diffusion n’interviendra que dans un cadre collectif à visée éducative et pédagogique.

La mairie a proposé un propos introductif de non jugement des personnes interviewées pour rappeler que ces témoignages ne représentent qu’un point de vue à un moment précis. Alain Benesty a insisté sur le cadre posé lors des interviews : les personnes qui témoignaient l’ont fait dans un cadre bienveillant, en étant informées du but de l’opération.

Exemple de thématiques pouvant être abordées avec ces vidéos : l’addiction et l’isolement sur les réseaux sociaux, la vision des écrans en fonction des générations, la gestion des écrans dans les familles…

Les partenaires vont recevoir une charte d’utilisation de cet outil qui comporte, outre les 4 vidéos, un livret pédagogique en ligne. Ils ont été invités le 28 septembre à découvrir ces courts-métrages. Cela leur a permis de partager leur expérience, en tant que professionnels, mais aussi sur le plan personnel car les écrans touchent tout le monde. C’est d’ailleurs ce qui est ressorti dans les échanges : “Ce n’est pas qu’une question de jeunes !”.

Egalement autour de la notion “d’amputation” nommée par l’adjoint aux jeunesses, Sami Bouri. Une intervenante expliquait qu’en internat, “c’est la fin de leur vie quand on leur confisque”. La pédagogie est alors de passer du “tu ne dois pas” à “comment faire autrement”.

Plusieurs intervenants ont exprimé leur intérêt pour ce nouvel outil pédagogique, dont ils se serviront dans le cadre de formations, groupes de paroles, moments pédagogiques, etc.

Au final, comme l’ont rappelé Alain Benesty et Thomas Class, coordinateur jeunesses de la mairie, les participants et acteurs du projet peuvent être fiers de ce qui a déjà été accompli, mais le but est désormais que ces films vivent en étant partagés.

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