Le colloque avait eu lieu fin 2018, au moment de la commémoration des 900 ans de la prise de Saragosse. Divers intervenants de qualité avaient présenté des éclairages sur différents thèmes, comme l’oliphant de Gaston IV, la vie extraordinaire de Talèse d’Aragon, vicomtesse de Béarn au XIIème siècle, la cathédrale romane d’Oloron des origines jusqu’à la mort de l’évêque Roger de Saintes, ou encore les croisades mises en images au Moyen-Âge.
C’est aujourd’hui le recueil de ce colloque qui est disponible dans les librairies d’Oloron, au prix de 19€, sous la forme d’un beau livre de 320 pages, riche de plus de 300 illustrations.
L’ouvrage est cofinancé par la Ville d’Oloron Sainte-Marie et l’association Trait d’Union. Dans le cadre de son action culturelle, la Ville a financé 500 exemplaires. L’association a financé 100 exemplaires.
Une partie sera remise aux auditeurs du colloque. D’autres exemplaires partiront, en France et en Espagne, enrichir les collections des bibliothèques et autres CDI d’établissements scolaires.
En savoir plus :
Le livre, agrémenté de 320 photographies, est la traduction épistolaire du colloque organisé dans la cité encore médiévale d’Oloron Sainte-Marie. Neuf cent ans auparavant, Saraqusta devenait Zaragoza grâce aux soldats d’Alphonse le Batailleur et de Gaston le Croisé. Il y eut donc confrontations entre chrétienté et islam mais, dans la péninsule ibérique, les sièges se terminaient presque tous par une reddition, et les musulmans soient repartaient librement vers le sud, soit décidaient de rester sur place avec le statut relativement avantageux de mudéjars.
Entre ces deux civilisations il y eut aussi des périodes d’échanges. C’est spectaculaire au niveau artistique si l’on prend comme exemples la coupole d’Oloron et les claustras de l’Hôpital-Saint-Blaise.
Finalement, la vingtaine d’universitaires réunis à Oloron, par leurs précieuses communications, nous ont restitué une période historique foisonnante : l’Aragon prenait son envol, le Béarn s’affirmait et l’art roman atteignait son apogée grâce aux maîtres sculpteurs qui sillonnaient les deux versants des Pyrénées.