Primo, en ce qui concerne l’appel à la solidarité, les Oloronais.e.s volontaires peuvent se faire connaître auprès du CCAS pour mener à bien des missions bénévoles auprès des publics isolés, fragiles, etc. A l’issue du premier confinement, force était de constater que de nombreuses personnes l’avaient vécu dans la difficulté et dans un grand isolement, même si une solidarité spontanée s’était mise en place pour atténuer cette situation. Pour le deuxième confinement, la logique des élu.e.s de la commission des affaires sociales est de mettre en place une veille sociale pour mieux anticiper les besoins. Ces derniers pourraient s’avérer plus importants que lors du premier confinement, d’une part parce que le territoire est particulièrement frappé par la pandémie et d’autre part parce que les difficultés économiques des personnes se sont accrues. Les volontaires recevront du matériel (gel hydro-alcoolique, gants, masques) et des conseils (notamment le rappel des gestes-barrières) pour ne mettre en danger ni les personnes à aider, ni eux-mêmes.
Secundo, le CCAS reste vigilant face aux violences conjugales, sexistes et sexuelles qui peuvent se multiplier en période de confinement, comme cela avait été constaté au printemps dernier. Le CCAS projetait une journée de sensibilisation le 25 novembre à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette journée est annulée dans le contexte actuel. L’initiative se concrétise par la diffusion d’une affiche nationale, déclinée avec les contacts des associations locales qui sont à l’écoute en cas d’urgence.